L’exercice de l’activité de
l’audit est basé sur ce qu’on appelle une mission d’audit.
Les missions
d’audit permettent aux utilisateurs des états financiers (investisseurs ;
créanciers ; actionnaires ; autres partenaires de l’entreprise) :
-> D’avoir une information fiable et crédible.
L’activité d’audit s’est répondue dans le
monde des affaires notamment par l’émergence (l’apparition) de cabinets d’audit.
Les principaux cabinets
d’audit au niveau mondial sont :
·
Price Waterhouse Coopers.
· Deloitte.
· Ernist & Young.
· KPMG.
· Deloitte.
· Ernist & Young.
· KPMG.
L’audit n’est pas mené d’une manière subjective selon le
« vouloir » est la
disponibilité du professionnel.
Mais selon une démarche précise conformément à des normes professionnelles.
1- Les normes d’audit :
On distingue 3 types de
normes :
-
Normes d’ordre général.
-
Normes de travail.
-
Normes de rapport.
▪
Normes
générales :
Elles relèvent de l’éthique
professionnelle.
-
Indépendance.
-
Compétence.
-
Qualité de travail.
-
Secret professionnel.
▪
Normes
de travail :
-
Orientation et planification de la mission.
-
Appréciation du contrôle interne (existence des procédures).
-
Obtention des éléments probants (constitués par des preuves).
-
Délégation et supervision.
-
Documentation des travaux
effectués.
-
Utilisation des travaux de contrôle
effectués par d’autres personnes.
-
Coordination des travaux entre Co-CAC.
▪
Normes
de rapport :
-
Le rapport précise que la mission a été
réalisée en respectant les normes de
la profession.
-
Le rapport intègre un graphique qui situe
la mission : nom de l’entreprise ; l’origine de la normalisation ; l’exercice
concerné.
-
L’étendue de la mission (l’objectivité spécifique de l’audit).
-
L’opinion sur les comptes
annuels.
2- Processus de l’audit :
Un examen exhaustif est
impossible.
Détermination des zones de
risque -> Approfondissement.
En effet, l’audit des comptes d’une entreprise ne peut évidemment
consister à refaire sa comptabilité.
3 Phases essentielles :
-
Connaissance générale de
l’entreprise.
-
Evaluation du contrôle de
l’entreprise.
-
Examen des comptes.
1. connaissance
générale de l’entreprise :
-
Secteur d’activité : secteur en récession
ou au contraire en expansion trop rapide.
-
Visite de l’entreprise.
-
L’historique.
-
Organigramme.
-
Unités de production.
-
Problèmes techniques.
-
Sous effectif des services comptables et financiers.
- Pression auprès du service comptable pour un arrête des comptes dans des délais trop courts.
- Pression auprès du service comptable pour un arrête des comptes dans des délais trop courts.
Exemples de risques liés au secteur d’activité :
-
dans une activité à cycle de production
court, une rotation des stocks peu rapide sera un indice de l’existence d’un
problème de préciation.
-
Dans une activité de vente de matériel, il
sera a priori anormal de ne pas avoir de provision
pour garantie.
2. évaluation
du contrôle interne :
Contrôle
interne : est processus qui vise à assurer la maîtrise des risques de
l’entreprise.
Son objectif
: Est de prévenir les erreurs et les fraudes ; protéger l’intégrités des biens
et des ressources ; d’assurer une gestion rationnelle et un enregistrement
correct des opérations.
-> Revue de procédures et
degré de respect de ces procédures.
3.
l’examen des comptes :
L’auditeur
doit s’assurer que :
-
Toutes les opérations doivent être
enregistrées (principe d’exhaustivité).
-
Toutes les opérations doivent être réelles
(principe de réalité).
-
Principe de propriété : les actifs
appartiennent à l’entité et les passifs concernant.
-
Principe d’évaluation correcte : les
transactions sont valorisées, lors de l’entrée dans les livres et la date
de clôture.
-
Principe d’enregistrement dans la bonne
période (principe de spécialisation).
-
Principe d’imputation correcte :
enregistrement dans les bons comptes.
-
Principe d’information adéquate : toute
les informations financières doivent être accompagnées des explications
nécessaires et suffisantes à son utilisation par des destinataires (les annexes).